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Le bas blesse surtout
ici :
Le réseau de concessionnaire et
de revendeur est très inégal : Entre ceux qui ont
du stock et ceux qui sont à la merci de l’approvisionnement
asiatique, deux mois de plaisir sont sacrifiés. Entre le
concessionnaire passionné, qui saura trouver la réponse
à la question de son client et le revendeur occasionnel, très
loin des considérations de son client, il y a un monde…
Alors… fatalité ?
Faut-il faire avec les règles imposées par les
fournisseurs asiatiques en terme d’approvisionnement ? Certes
pas… Et ma plus virulente critique est bien sur ce plan :
L’engin n’est pas mauvais, mais sa commercialisation doit être
améliorée. Dans le cas qui nous intéresse, le
distributeur n’est pas à la merci du constructeur, puisque
Euromotor est détenu à 45% par PGO. La marque devrait
aider son partenaire distributeur pour que son réseau soit
alimenté en pièce de façon à satisfaire
les besoins en SAV.
Bref, une partie des bénéfices
pourraient être investis dans l’amélioration du suivi
clientèle.
A ce titre, d’ailleurs, je pense que
PGO paye cash cette erreur : Les ventes du BR 250 ne sont pas à
la hauteur de celle du 150…
Le marché se régule de
toute façon à un moment où a un autre… La
concurrence nivelle les prix et la qualité, et le client fini
par y trouver son compte… Pas si simple ! La réputation
d’une marque dans ce domaine est salutaire. Nombre de futurs
clients auraient aimé miser sur une enseigne à la
réputation infaillible, plutôt que de chercher
l’alternative risquée…
Dans ce contexte, le comparatif
préparé par le BPAF avait l’avantage d’exister et
de prétendre être un outil d’information identifié…
Nous savons maintenant que les choix
industriels de PGO sont encore une fois de plus couplés avec
une politique marketing très « agressive ».
PGO abandonne la commercialisation de
l’actuel BR 250 et mise sur la présentation d’un autre
produit…
Pourquoi pas…Mais quel avenir pour
eux qui ont déjà un BR et qui souhaite le garder ?...
Le 150 est il suffisamment « amorti »
pour que la mise à disposition de cet engin ne soit pas
intéressant pour PGO ?
Apparemment le pari de PGO c’est de
vendre plus de « nouvelles » machines, que
d’engins connus et répertoriés par les usagers que
nous sommes (avantages et défauts compris).
L’avenir dira si la « cible
client » buggy se comporte comme celle des automobilistes…
Car jusqu’à présent,
c’est toujours la nouveauté qui se vend le mieux…
Certains, dont je suis, le déplore…
(Article 11 du 13/11/2005)
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