Article 50 du 25 janvier
2015-01-23 par F ROUGER et J.ESCUDIE
Essai du
Baroudeur 1100cc Adrénaline Buggy Sport.
Du gaz … à tous les
étages !

Jean Luc Morettini, le patron d’adrénaline buggy sport, propose le Baroudeur 1100cc fabriqué en chine par Zhejiang Xinyang Industries (XY vehicules). Il s’agit d’un buggy propulsé par un moteur Cherry équipé d’un variateur. Ce choix de transmission permet-il d’utiliser toute la puissance de ce moteur asiatique ? Quels avantages l’utilisateur en tire-t-il ?
En
roulant vers Narbonne je me rends compte que je n’ai pas fait
l’essai spécifique d'une machine depuis bientôt quatre ans…
Quatre années de latence pour les essais du BPAF.
Même
si le petit monde du buggy s’est un peu assoupi depuis 2010, le
marché n’est pas resté immobile. Les nouveautés se sont faites
rares, mais la qualité des produits restants en vente en France,
semble avoir progressé.
Les
enseignes sérieuses qui continuent à vendre du buggy en France
sont peu nombreuses. Le marché s’est plutôt resserré autour des SSV. A
ce titre, les enseignes majeures du quad trustent les ventes.
Concernant les buggies, les ventes s’étiolent et se concentrent
sur des engins de cylindré conséquente. Peu de vendeur sont encore
crédibles, et dans ce contexte, il est très difficile de tenter
d’imposer un nouveau label.
C’est pourtant ce
challenge que Jean-Luc MORETINI relève depuis maintenant un an.
Du
stock et un bureau en chine, c’est le minimum pour espérer durer
en tant qu’importateur.

Ce
passionné de sport mécanique et de randonnées vertes motorisées
est d’abord un membre du forum BPAF. Comme beaucoup d’autres, Il
est enthousiasmé par les sensations que procure le buggy. Il est
vite confronté aux soucis de beaucoup d’utilisateurs de ces
engins… Construction hasardeuse, service après vente chaotique…
Jean-Luc
fait le choix d’en apprendre plus sur les possibilités
d’importation de ces engins et il décide de faire lui même le pas
de la commercialisation. Pour cela il va voir sur place quelles
machines sont susceptibles de répondre à son cahier des charges. Il
privilégie le contact avec les usines qui sauront nouer avec lui des
relations de confiance.
Il s’entoure d’un agent chinois qui
reste sur place, d’une collaboratrice asiatique bilingue pour
faciliter les échanges, et d’un autre salarié pour l’aider sur
le pôle mécanique.
Jean-Luc avance doucement. Interrogé sur sa
philosophie commerciale, il nous confie qu’il préfère avancer des
chiffres de vente cohérents aux chinois, afin de nouer des relations
commerciales de confiance. Il renonce à faire des promesses qu’il
ne pourra pas tenir, au profit de la signature de contrats à court
terme. Conscient de la lassitude des chinois vis-à-vis des
aventuriers de l’importation, Jean-Luc espère que la sincérité
et sa façon honnête d’envisager sa nouvelle activité, séduira
ses partenaires potentiels.
De ce
fait, Mr Morettini est devenu le distributeur français des buggies
Joyner et XY (Zhejiang Xinyang). Pour l’instant sa gamme se décline
autour des Baroudeurs (XY 500 et 1100cc) et des Touareg (Joyner 800
et 1100cc). Il commercialise aussi des SSV et espère développer sa
gamme dans ce secteur grâce à un 800cc inédit.
Jean-Luc
et ses « bébés » qui nous ont accompagnés pendant
l’essai.
Allez !
On sort du lit après le long voyage de la veille et nous partons
avec Julien (Alding) rejoindre les terres de Jean-Luc dans le
vignoble de Saint Chinian. Le show-room d’Adrénaline sport est à
Sauvian, mais l’atelier se trouve là, prés du parc naturel du
haut Languedoc, à l’entrée d’un terrain de jeu illimité pour
les buggies en manque de balade.
Le
froid est vif, et nous nous équipons correctement pour nous rendre
sur un terrain qui nous permettra de prendre un premier contact avec
l’engin que nous sommes venus tester.
Le tour du buggy
Le
Baroudeur 1100cc, c’est d’abord une « gueule ». C’est
sûr, qu’il ne laisse pas indifférent. Le look est plutôt
avenant, même si l’arrière est visuellement beaucoup moins réussi
que l’avant. Les phares séparés et l’habillage plastique (qui
semble très robuste au demeurant) rehaussent l’allure du buggy et
allègent la ligne. Même si cela paraît inspiré du PGO 500 qui
reste un modèle pour la plupart des buggies, cela tranche avec les
sections de tube carré qui encadrent l’arrière et qui
alourdissent son allure de façon conséquente.
Pourtant tout
est à sa place et l’engin a bien l’allure d’un buggy tel que
le BPAF le conçoit.
Les
dimensions de ce buggy sont équilibrées : un empattement de
230cm de moyeu à moyeu pour une longueur hors tout avoisinant les
3m. Les trains roulant ont la même taille à l’avant et à
l’arrière : 163cm. Avec une garde au sol d’un peu plus de
30cm, cet engin est armé pour le franchissement. La silhouette du
Baroudeur reste équilibrée puisque sa hauteur plafonne à 150cm. Il
est deux fois moins haut et large, que long. Toutefois le Baroudeur
donne l'impression d'être massif et trapu.
L'exemplaire que nous
avons à l'essai est bien équipé, et à priori, il sera livré avec
les éléments suivants: rampe lumineuse sur le toit, treuil à
l'avant avec rallonge pour la commande,roue de secours, vide-poche
en tissu, demi pare-brise, filtre cyclonique, etc...
  
Certains
détails sont les bienvenus telles les poignées de maintien pour le
passager, ainsi que la bonne protection des jambes des personnes
embarquées.
De même, le coulisseau
de la colonne de direction et l'assistance au freinage relèvent d'un
certain raffinement. Hélas, ces bons points sont pondérés par la
qualité perçue de certains équipements et par leur montage.
Les connecteurs sont
étanches, mais pas toujours bien guidés et maintenus.
La
finition de la peinture est rustique, elle devrait gagner à devenir
comme celle du SSV de la même usine, granuleuse et plus valorisante.
Il paraît que cela est prévu. Certains éléments comme les
plastiques, les vis apparentes, et le réservoir (de 40 litres) font
un peu « négligés». Le pire reste cependant les commandes
électriques qui se satisfont de simples interrupteurs comme sur les
antiques buggies 250cc...
 
Les baquets rouges et
noirs vont bien à l'engin. Ils sont montés dans de nombreux buggy
et rempliront leur tâche au niveau du confort et du maintien. Les
ceintures 3 points devraient laisser leur place à des harnais plus
performants dans le futur.
Coté instrumentation, un
compteur digital regroupe les informations essentielles. Le tout est
sommaire, mais cela reste conforme à ce que propose nombre d'autres
buggies à la vente.

Partie châssis
Le Baroudeur est équipé
de trains roulant à double triangles superposés à l'avant comme à
l'arrière. Les triangles avant reçoivent une protection. C'est une
conception cohérente qui souligne le caractère sportif de l'engin.
La transmission finale est assurée par des cardans qui gardent un
angle compatible avec leur fonctionnement.
 
La conception de ces
éléments paraît rustique, mais efficace compte tenu de la section
des tubes utilisés. Si cela ne respire pas le raffinement, au moins
cela paraît solide. Les pivots sont équipés de graisseurs et le
montage nous paraît conforme à un bon fonctionnement, même si
l'aspect de l'ensemble n'est pas rutilant du fait du vécu du
véhicule de démonstration mis à notre disposition.
L'amortissement est confié
à des combinés filetés réglables à gaz. Ils ont assuré leur
rôle tout au long de la journée, tant en terme de confort que
d'efficacité.
 
A noter:
c'est la première fois que je vois un buggy équipé d'un freinage
assisté. De ce fait, le Baroudeur est le buggy le plus facile à
arrêter que j'ai jamais eu l'occasion de piloter. Le « mordant »
au freinage est un des gros points positif de cette machine.

Coté châssis, le reste
est sans surprise par rapport au XY 500. Que ce soit par la dimension
des tubes ou par sa conception, le buggy respire la solidité. Une
certaine lourdeur se dégage d'ailleurs de sa silhouette. De fait,
avec 550kg, ce buggy reste assez pesant. C'est la contrepartie, de la
solidité affichée par sa conception.
Le Baroudeur embarque un
moteur Cherry à injection 16 soupapes, largement utilisé par
d'autres véhicules. Il possède déjà une bonne réputation de
fiabilité. Il n'y a aucune raison que cela soit remis en cause pour
le Baroudeur.
En position longitudinale arrière, il est fixé au
berceau par quatre silentblocs en caoutchouc. Le refroidissement est
assuré par un radiateur fixé à l'avant du véhicule. Cela est
salutaire, tant en terme d'efficacité que de répartition des masses
ou de design.
 
La boite à air est
accessible, simple et efficace. D'une manière générale,
l'accessibilité est bonne pour l'entretien courant. L'accès au
variateur nécessitera le démontage des sièges. La ligne
d'échappement est courte. Le silencieux est placé en travers. La
cartouche du nôtre devait être vidée de ses chicanes. Enchanté au
départ par le feulement sportif du 4 cylindres nous avons trouvé
cela fatiguant en fin de journée.
On embarque!
Déjà,
il fait froid! L'équipement nécessaire pour résister aux
températures ne facilite pas le réglage de tout ce qui fait le
confort lors d'une sortie « buggy ». Gros gants, cagoule,
combinaison et blouson, cela n'aide pas à trouver le meilleur
réglage du siège ou de la ceinture. Qu'à cela ne tienne! Autant
le passager est choyé avec les poignées pour embarquer et se tenir,
autant le pilote reste perplexe sur le réglage du siège compte tenu
de la position du volant et des pédales. Pour les grands pilotes, le
siège n'est pas assez reculé quand les bras sont à bonne distance
du volant. Les genoux viennent alors de part et d'autre du volant...
Pour les plus petites tailles, lorsque les pieds sont à bonne
distance des pédales, les bras sont alors un peu courts pour être à
l'aise dans le maniement du cerceau...
Bref... La distance
pédale/volant est étudiée pour des gabarits asiatiques: petites
jambes par rapport au buste.
Il manque également des cale-pieds
pour les passagers. Un pour le pied gauche du pilote, et une marche
pour le passager afin que le petit coin ménagé de son coté du
tunnel de transmission soit plus confortable.
Bon! Tout cela n'est
tout de même pas rédhibitoire et je peux accéder aux divers
interrupteurs tout en étant sanglé, ouf! Un tour de clef, le
moteur démarre tout de suite. Le son est une invitation au voyage:
le doux feulement d'une mécanique « prête à en donner »
Je
desserre le frein à main, et c'est parti!

Une pression sur la pédale, le moteur
prend immédiatement ses tours. Beaucoup de tours. Le buggy s'ébroue
avec gentillesse, sans heurt mais avec des bruits de sifflement
perceptibles provenant du variateur. Il y a un vrai décalage entre
la sensation donnée par le bruit du moteur et celle donnée par la
poussée du buggy. En fait le variateur joue parfaitement son rôle.
Il laisse le moteur monter dans les tours, là où est sa puissance.
Mais il ne la restitue que progressivement et de façon
linéaire.
Cela est bluffant d'efficacité,
mais finit par dérouter. Je prendrai l'habitude d'appuyer sur
l'accélérateur pour arracher le buggy à l'inertie, puis de
relâcher la pédale afin que l'engin se cale sur une vitesse et que
le moteur ne « mouline » pas trop dans notre dos.
Jean-Luc nous a confié disposer en option, d'un autre variateur qui
fonctionne sur une plage de régime moteur plus adaptée.

Nous nous trouvons dans une petite carrière prés d'un
cours d'eau, et nous allons pouvoir ici tester les capacités de
franchissement du Baroudeur. Franchement, celles-ci sont énormes.
Rien ne paraît pouvoir arrêter cet engin. Le variateur restitue une
motricité parfaite. Même en deux roues motrices, les grosses pentes
sont avalées par la puissance du moteur.
C'est un véritable tracteur, et même si notre modèle
d'essai ne disposait pas du blocage de différentiel avant, aucun
obstacle n'a véritablement pu arrêter notre buggy... Le
différentiel arrière bloqué a suffi pour venir à bout des
difficultés que nous avons imposées au Baroudeur.
Les exercices de croisements de ponts sont une formalité
et les limites seront encore repoussées lorsque le pilote pourra
bloquer le différentiel avant.
Coté maniabilité, le Baroudeur pourraît faire mieux,
on ne peut pas dire qu'il est remarquable d'agilité. Pourtant, le volant
ne nécessite que deux tours pour aller de butée à butée. Dans
tous les cas, compte tenu de la douceur des commandes et des
capacités de franchissement, le Baroudeur saura rester efficace pour
vous sortir des mauvais pas. Il faudra alors que vous composiez avec
le volant et sa mauvaise position, ainsi qu'avec la boite de
transfert, à la commande rude mais précise, pour finir par passer
par le trou de souris que vous aurez visé.
Un gros trou? Une belle branche? Notre grizzli avale
tout cela avec placidité...
Un petit bain pour finir la matinée.
La randonnée
C'est pour cela que ce buggy semble être fait: rouler
longtemps, vite, avec la possibilité de passer les obstacles qui
pourraient se présenter sur sa route. De ce fait, les parties
goudronnées de notre parcours nous ont permis de cerner un peu le
caractère de notre engin. C'est un régal de confort au niveau du
roulage. L'amortissement est prévenant. Par contre, la position de
conduite pénalisée par la mauvaise ergonomie du volant deviendra
agaçante. Tout comme la position de la pédale de frein trop haute
et décalée par rapport à l'accélérateur.
Coté dynamique, le buggy accuse un roulis conséquent
mais jamais inquiétant. Il paraît plus sous-vireur que l'inverse,
cela est rassurant pour la sécurité, mais lui enlève le caractère
« fun » que nous aimons bien dans cette activité. La
puissance est telle, qu'il vaut peut-être mieux que ce côté joueur
soit lissé par le variateur qui donne la puissance non pas
directement au gré de l'accélérateur, mais par le biais des joues
mobiles qui restituent la puissance de façon policée et contrôlée.
D'ailleurs ce décalage, entre le moment où l'on appuie sur la
pédale et que le moteur devient rageur, et la façon dont le buggy
est propulsé vers l'avant, demande une certaine habitude pour le
pilotage.
La randonnée dans le Saint-Chinianais nous ouvre les
portes de la Montagne Noire. Le paysage est magnifique et le
Baroudeur nous emmène tranquillement sur son couple de mammouth à
travers ces paysages.
Sur le terrain privé où nous avons tenté d'atteindre
les limites de cet engin, nous avons été décontenancés par la
formidable stabilité de ce buggy. Il est très difficile de le
mettre à la faute.
Et avant de le faire glisser, beaucoup de caillasses
auront dû voler...
L'appui que peut prendre ce buggy sur son train arrière
sans que la roue avant opposée ne décolle, est impressionnant. Il
est stable. Cette stabilité est épaulée par le meilleur freinage
que j'ai pu constater sur un buggy. L'effort à effectuer sur la
pédale pour bloquer le buggy est minime. Le freinage est vraiment
efficace et il est épaulé par un frein moteur qui existe et qui
reste utilisable. Comme avec tout variateur, lors d'un freinage
d'urgence, des grincements et des bruits de transmission sont générés
le temps que la courroie reprenne sa position dans les gorges
mobiles.
Qu'à cela ne tienne... Un appui franc du pied droit, un
coup de volant au bon moment, le buggy finit par glisser pour nous
montrer que ses limites sont vraiment loin... GAZZZZZZZZZ! Et grâce
au vario, c'est gaz à tous les étages tellement la puissance est
délivrée de façon linéaire et progressive. On finit par aller
très vite, sans vraiment s'en rendre compte. Une efficacité
redoutable! Mais de ce fait, le pilotage perd en sensations, ce qu'il
gagne en rentabilité.
Pour finir, nous reprenons le cours de notre randonnée
placide où les qualités du Baroudeur s'apprécient sur un filet de
gaz. Le confort est alors royal, le moteur étant dans un régime qui
reste paisible.
En continuant notre périple nous aurons à croiser
pacifiquement un groupe de chasseurs et le buggy nous emmènera
confortablement à travers les kilomètres de garrigue. Pour finir,
c'est véritablement un plaisir de randonner dans ce coin de paradis
pour le buggy. Les paysages sont magnifiques.

Notre périple se terminera sur une colline coiffée
par un antique moulin à vent, devant les contreforts des montagnes
noires de Mazamet.
Conclusion
Le baroudeur 1100 d'Adrenaline Buggy Sport, est le seul
buggy 4x4 qui est motorisé par un moteur aussi puissant. A ce titre,
son efficacité en terme de motricité est vraiment impressionnante.
A
l'usage, la transmission par variateur génère du bruit auquel il
faut s'habituer. D'autant plus que le moteur à tendance à monter
d'abord dans les tours, avant que le régime ne se cale en fonction
de la vitesse prise. L'intérêt du variateur est réel, la puissance
est restituée de façon linéaire et contrôlée par le jeu des
flasques mobiles. De ce fait, le pilote n'est jamais pris en défaut
par l'arrivée de la puissance aux roues. Le Baroudeur est policé,
malgré l'énorme sensation de poussée et d'accélération qu'il
procure. Reste que le variateur doit être au niveau pour assurer la
fiabilité dans le temps. A ce titre il est à noter que plusieurs
niveaux de préparation du vario canadien V TECH sont prévus en
fonction de ce que le client désirera. Nous vous conseillons de ne
pas faire l'impasse sur la qualité de cet élément technique dont
dépendra la longévité et l'agrément de votre engin.
Assez
lourd, et avec ce comportement moteur placide, le XY 1100cc est collé
à la route. C'est un buggy très stable qui ne doit pas vous
effrayer. Il est difficile de le faire glisser de l'arrière sans
jouer du transfert de masse. En charge, le train avant reste collé
au sol. C'est un buggy très sécurisant, comme en témoigne son
freinage de haut niveau.
Par contre, ce qu'il gagne en stabilité
il le perd en agilité. On ne peut pas avoir le beurre, et l'argent
du beurre... Vous ne roulerez pas dans un guépard, mais vous
chevaucherez plutôt un bison américain que -presque- rien ne pourra
arrêter.

Points forts
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Points faibles.
|
- Freinage très puissant
- Confort de
l'amortissement
- Puissance moteur
- Stabilité
-
Possibilité de transmission intégrale
- Look équilibré
réussi
- Niveau d'équipement d'origine.
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- Finition/qualité perçue de certains organes
(peinture, commodos,...)
- Hauteur/profondeur du volant
(position de conduite)
- Niveau de bruit de fonctionnement
global.
- Comportement peu dynamique en utilisation sportive.
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